« Dans le salon d’un petit appartement, un enfant de 13 ans, sa petite sœur et ses parents regardent la télévision. Le général de Gaulle, président de la République, y donne une conférence de presse qui les sidère. Celle du 27 novembre 1967. L’enfant comprend en direct qu’on peut avoir à quitter son pays natal, comme ses parents chassés de chez eux quelques années plus tôt. Bouleversé, il veut savoir comment ça s’est passé et questionne ce premier exil. Il leur demande quand et comment on décide de partir, ce qu’on emporte dans ses valises, ce qu’on laisse derrière soi mais, à toutes ses questions, personne ne répond vraiment, comme si on lui cachait quelque chose. Le soir même de la conférence, sa mère se confie à sa voisine Maria, une couturière qui lui confectionne toutes ses robes d’après celles que portaient les stars hollywoodiennes des années 40. Rita Hayworth, Lana Turner, Gene Tierney, des figures qui accompagnent sa vie et qu’elle invoque à tout bout de champ. De l’autre côté du mur, l’enfant reconstitue les menaces, le départ, les adieux, et parvient à recoudre les différents pans d’une histoire qui entrelace l’amour et le secret, l’exil et le cinéma, l’Orient et l’Occident… »
Vidéos
#LibrairieMollat Rentrée Littéraire
11 janvier 2018
Nathalie Azoulai vous présente son ouvrage Les Spectateurs aux Éditions P.O.L.
#LibrairieMollat Entretien
16 février 2018
Entretien avec Nathalie Azoulai, autour de son dernier ouvrage Les Spectateurs aux Éditions P.O.L.
Présentation Les Spectateurs
15 janvier 2018
Où Nathalie Azoulai tente de dire de quoi est composé son livre Les Spectateurs et où il est question notamment de l’exil et de l’intégration
Akadem – Entretien avec Gilles Rozier
11 janvier 2018
« Un peuple d’élite, sûr de lui et dominateur » : la terrible phrase du Général de Gaulle constitue le point de départ du roman de Nathalie Azoulai
Presse
France Culture
L’invité Culture
6 janvier 2018
Nathalie Azoulai : « Cela m’intéresse d’avoir l’apaisement des années »
France Culture
Par les temps qui courent
23 janvier 2018
Nathalie Azoulai : « J’ai travaillé sur cette texture de la langue »
France 2
Dans quelle éta-gère
7 février 2018
Monique Atlan reçoit Nathalie Azoulai pour son ouvrage Les Spectateurs
France Culture
Le temps des écrivains
17 Février 2018
Identité avec Nathalie Azoulai et Olivier Bourdeaut
France Inter
L’heure bleue
9 mars 2018
L’une retrace le portrait d’une famille qui a tout quitté pour venir vivre en France et l’autre, danse…
France Inter
Le 7h43
23 mai 2018
En lice pour le Prix du Livre Inter 2018 : Les Spectateurs de Nathalie Azoulai
Télérama – 10 janvier 2018
« Son père est furieux contre les saillies géopolitiques de De Gaulle, sa mère se prend pour une actrice… Un lumineux récit sur les rêves et l’exil. »
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Le Monde – 9 mars 2018
« Sous le velours : Nathalie Azoulai déploie un récit impressionniste, qui travaille la langue comme un tissu. (…) Ici, elle cache dans les plis du texte
les secrets et les angoisses de ses personnages. »
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Libération – 5 janvier 2018
« Nathalie Azoulai, qui avait en toile de fond de son précédent roman placé Bérénice de Racine, tisse cette fois son livre avec l’intervention gaullienne qui revient régulièrement et la réponse d’Aron. »
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Le Figaro – 18 janvier 2018
« Les personnages de Nathalie Azoulai sont des chercheurs d’avenir qui regardent vers le passé. (…) L’acuité des sentiments est plus forte parce que tout est vu avec les yeux d’un gamin. Le lecteur, aussi, subit un choc émotionnel. »
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Madame Figaro – 9 mars 2018
« Les Spectateurs, c’est un conte génial et magnifique sur ceux qui partent, sur ceux qui restent, et sur ce qui reste quand on est parti… Bouleversant. »
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La Croix – 8 février 2018
« Les songes d’exil dépeints par Nathalie Azoulai [qui] signe un roman mystérieux et poétique sur le déracinement. »
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Le Point – 10 février 2018
« Dans « Les Spectateurs », Nathalie Azoulai scrute les non-dits et les rêves de l’exil, à travers le regard d’un enfant dans les années 1960. »
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Le Journal du dimanche – 5 janvier 2018
« L’auteure de Titus n’aimait pas Bérénice (prix Médicis 2015), Nathalie Azoulai, raconte dans son nouveau roman « pourquoi les gens partent ou ne partent pas » à travers les yeux d’un enfant dans la France des années 1960. »
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France Télévision – 11 février 2018
« Six romans et six essais ont été choisis pour le Prix France Télévisions 2018 par le jury de sélection, présidé par François Busnel (La Grande Librairie) »
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Marie France – 18 octobre 2019
« Dans ce délicat roman sur l’exil, Nathalie Azoulai nous souffle l’idée que, l’important, c’est de vivre sa vie plutôt que d’être le spectateur un peu envieux de celle des autres. »
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En attendant Nadeau – 5 décembre 2017
« L’un regarde avec attention la télévision, ce 27 novembre 1967. L’autre contemple les images de stars dans « photoplay », s’inspirant des robes portées par Lana Turner ou Rita Hayworth pour demander à Maria, sa couturière, de lui en coudre de semblables. Tous deux sont Les spectateurs, qui donnent son titre au nouveau roman de Nathalie Azoulai. »
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La Vie – 25 janvier 2018
« L’histoire est vue par les yeux de cet enfant assoiffé de vérité. Et puis il y a la mère, personnage central et lumineux, dont l’amour pour le cinéma hollywoodien donne au réel bien sombre une épaisseur glamour. »
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Sud Ouest – 31 décembre 2017
« C’est un univers mouvant, indécis, périlleux, où ne s’exprime jamais que l’indécision du réel qui évolue sous les yeux du jeune garçon, trop sage, trop silencieux, trop observateur. »
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Hommes & migrations – 1er avril 2018
« Le pari est d’universaliser le propos, de désamarrer les attaches singulières pour constater que tous et chacun flottent sur les mêmes eaux d’intranquillité. Et c’est réussi. »
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Nathalie Azoulai 