18 Septembre 2020 – Nuit de la littérature européenne 2020, Amsterdam

La Nuit de la littérature européenne, un projet du cluster EUNIC Pays-Bas, rassemble des auteurs confirmés et des talents littéraires prometteurs de toute l’Europe. Les écrivains sont invités à aborder un thème dans le cadre de panels, animés par un modérateur. L’événement fait la part belle au débat, à la lecture d’extraits, ou aux prises de positions. La Nuit est un espace d’exploration, de compréhension des différences et de reconnaissance des similitudes, permettant ainsi de réimaginer l’ »européanité » pour les auteurs et le public.

La Nuit européenne de la littérature s’inscrit cette année dans le cadre du Forum on European culture, et est associée aux Etats généraux de la littérature européenne, un rendez-vous coorganisé par l’UvA (Faculté des sciences humaines, ACES, soutenue par l’OSL)

Thème : La littérature, l’antidote

Jamais, auparavant, nous n’avons été aussi connectés. Jamais, auparavant, nous n’avons été aussi isolés. À quoi ressemblera notre monde après la pandémie ? Par le passé, la réponse à ce genre de catastrophe a toujours été de s’accrocher à un avenir meilleur. Quelle sera notre réponse aujourd’hui ?

Pour tenter de donner un sens à notre présent, nous avons recours à des mots, des histoires, des métaphores. La langue fait partie du monde tel que nous le connaissons, la langue cocrée notre monde. Nous avons besoin d’une nouvelle langue et de nouvelles formes de littérature sur notre ici et maintenant.

Selon Arundhati Roy Covid-19 « est un portail, une passerelle entre un monde et le suivant », qui « oblige les humains à rompre avec le passé et à imaginer leur monde à nouveau ».
Comment pouvons-nous imaginer ce monde ? Que peut prédire la littérature sur la base de l’expérience des derniers mois en Europe ? Écoutons les écrivains européens d’aujourd’hui, antennes de nos sociétés. La littérature peut-elle être un antidote ?

La France sera représentée par Nathalie Azoulai, autrice qui observe depuis longtemps d’un œil acéré la place et le rôle des femmes dans la société, les relations humaines au prisme du jeu politique ou encore les changements sociétaux en cours. Son roman Titus n’aimait pas Berenice (2015, P.O.L.) s’intéresse à la langue du dramaturge Jean Racine et a remporte le prix Médicis en France après avoir été finaliste du prix Goncourt. Elle publie cette année Juvenia, une utopie « gynophile » et pleine d’humour.

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